Sunday, March 2, 2014

européens par une idéologie conservatrice et donc hostile aux idées de la Révolution française, le ts

 venir un grand nombre de colons allemands (par exemple les Allemands de la Volga), d’artisans et de savants occidentaux souvent allemands, pour moderniser le pays, édifier des industries et jeter les fondements des établissements d’enseignement et de diffusion du savoir. Les bases de la langue littéraire russe sont définies par Mikhaïl Lomonossov. Les premiers journaux sont publiés à cette époque. La noblesse russe s’occidentalise, surtout sous l’influence de la philosophie allemande et de la langue française, et certains de ses membres s’enthousiasmeront pour les idées des Lumières, et parfois même de la Révolution française.


Catherine II la Grande (1729-1796)
La Russie grande puissance européenne[modifier | modifier le code]
L’empire russe joue un rôle décisif durant les guerres napoléoniennes qui vont la transformer en puissance européenne. Mû comme tous les souverains européens par une idéologie conservatrice et donc hostile aux idées de la Révolution française, le tsar participe à deux coalitions contre Napoléon et essuie des défaites coûteuses. Alexandre Ier choisit alors par renversement d’alliance le camp de la France (paix de Tilsitt), mais la paix ne durera que 5 ans (1807-1812). Il profite de cette pause pour attaquer la Suède et annexer la Finlande. En 1812, les hostilités reprennent. La grande armée de Napoléon parvient au prix de combats acharnés à s’emparer de Moscou mais doit en repartir chassée par l’incendie de la ville. Les armées russes harcèlent alors un ennemi décimé par la faim et le froid et, en 1814, elles occupent Paris. Alexandre joue un rôle majeur dans la Sainte-Alliance qui veut gérer le destin de l’Europe post-napoléonienne : il s’oppose à la reconstitution de l’État polonais et participe militairement à la répression des soulèvements contre les monarchies (Hongrie 1849), à l’instar de l’empereur d’Autriche.
Voir aussi armée impériale russe
Expansion de l’Empire vers le sud[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Empire russe.


Carte de l’expansion de la Russie et de l’URSS de 1812 à 1945.
L’empire russe poursuit, sous son règne et celui de ses successeurs, son expansion dans le Caucase et vers les bouches du Danube, au détriment des empires perse et ottoman. La Géorgie rejoint volontairement l’empire en 1801. La partie orientale de la Principauté de Moldavie (vassale de l'Empire ottoman) est annexée en 1812 et forme la goubernia de Bessarabie. L’Arménie, le Daguestan et une partie de l’Azerbaïdj

situées au nord de la Principauté de Kiev vont profiter de leur indépendance pour se développer. La

a Principauté de Kiev se désintègre au fil des années sous les coups de boutoir des peuples nomades après une longue période d’instabilité interne en raison des partages successoraux entre les descendants de Vladimir. Elle fait place à une quinzaine de principautés situées sur les territoires des actuelles Ukraine, Biélorussie et de la partie européenne de la Russie. Ainsi, en 1276, la grande-principauté de Moscou voit le jour.


Le baptême de Vladimir par Viktor Vasnetsov
Les princes, qui dirigent ces principautés et ont la propriété éminente de la terre, emploient des armées encadrées par des boyards qui deviendront progressivement des propriétaires terriens. Ils règnent sur une masse de paysans à cette époque généralement libres. La principauté de Vladimir-Souzdal et surtout la république de Novgorod toutes deux situées au nord de la Principauté de Kiev vont profiter de leur indépendance pour se développer. La république de Novgorod, cité-État dotée d’un système de gouvernement original, prospère grâce à ses échanges commerciaux avec les pays de la Baltique. Elle repousse à plusieurs reprises les tentatives d’expansion des chevaliers teutoniques.
L’invasion tataro-mongole[modifier | modifier le code]
En 1226, un peuple nomade guerrier venu de Mongolie, appelé Tataro-Mongols par les Russes, attaque les principautés. Entre 1237 et 1242, le khan Batou petit-fils de Gengis Khan, défait les unes après les autres les armées des princes et réduit en cendres les principales villes dont Vladimir, Kiev et Moscou. Les populations sont massacrées ou réduites en esclavage. Seule Novgorod et dans une certaine mesure Pskov, situées au nord-est, réussissent à conserver une certaine autonomie. Les Mongols n’occupent pas les territoires vaincus mais les principautés doivent payer tribut et reconnaître la suzeraineté des Mongols qui fondent un État au sud de la Volga : la Horde d'Or. Cette vassalité ne prendra fin que trois siècles plus tard.
Les Mongols tatars ont profondément marqué la Russie, ethniquement avec l'installation de peuples turcophones, culturellement avec l'islamisation des peuples de l'Est de Moscou, entre Vladimir et Kazan qui renforcera le poids de l'Église face à l'occupation musulmane. Le vocabulaire russe s'enrichit de nombreux termes de la langue mongole tels que yam (poste) et tamga (péage). Administrativement, les Russes intègrent les tributs ainsi que les levées de troupes. Comme les Mongols, les princes russes iront jusqu'à imposer à leurs sujets de maintenir un service de relais de poste. Enfin, militairement, l'armée russe reprendra à son compte l'usage de la cavalerie légère7.
La Moscovie[modifier | modifier le code]

s, qui prédomine. Histoire[modifier | modifier le code]



La rivière Vassiougan, dans les plaines de l'Ouest sibérien. (rive gauche de l'Ob).
Du fait de sa taille, le pays présente de nombreux types de paysages parmi lesquels prédominent des étendues relativement plates couvertes selon la latitude de toundra, de taïga, de forêts ou de steppes. La Russie d’Europe, définie de manière arbitraire comme la partie du pays située à l’ouest de l’Oural, présente successivement en allant du nord au sud les paysages suivants : au nord la partie la plus froide est le règne de la toundra à laquelle succèdent en allant vers le sud les forêts de conifères, puis les forêts mixtes (feuillus et conifères), les prairies, et enfin la steppe semi-désertique (près de la mer Caspienne). Le changement de végétation suit celui du climat. La Sibérie - la partie située à l’est de l’Oural - présente la même succession de paysages mais c’est surtout la taïga, forêt plus ou moins clairsemée composée majoritairement de conifères, qui prédomine.
Histoire[modifier | modifier le code]



Le monument Millénaire de la Russie (1862), conçu pour la commémoration du millième anniversaire de la venue de Riourik en tant que premier prince de Novgorod (862).
Articles détaillés : Histoire de la Russie et Chronologie de la Russie.
La Rus' de Kiev[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Rus' de Kiev et Rus'.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (Ruthénie) est le premier État organisé à s’être formé dans la région occupée aujourd’hui par l’Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862). Fondée par des Vikings venus de Scandinavie (les Varègues en russe) puis dirigée par la dynastie des Riourikides, elle forme un État peu structuré dont les sujets sont les tribus de Slaves orientaux vivant dans la région et qui seront progressivement conquises. Les princes varègues développent la route commerciale qui relie la mer Baltique et la mer Noire en empruntant le fleuve Dniepr (la route des Varègues). Ils réussissent, par la force des armes, à s’imposer à l’empire byzantin en tant que partenaire commercial. La Principauté de Kiev doit combattre les peuples nomades des steppes venus de l’est : Petchenègues, Coumans, etc. Sous le règne de Vladimir, le territoire s'étend et en 988, ce grand prince se convertit à la religion de l’empire byzantin, le christianisme orthodoxe : celle-ci deviendra religion d’État et sera l’un des facteurs de l’unité nationale russe. L